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Que se passe-t-il le dimanche soir ? Que ressentez-vous ce jour-là ? Que faites-vous ? On s’accorde à dire que c’est le jour qu’on aime le moins car il signale la reprise de la semaine et le lundi. Ah le blues du lundi, quel jour horrible n’est-ce pas ? Si on pouvait le sauter, ne serait-ce pas mieux ? Mais qu’a-t-il ce lundi pour qu’on le déteste autant ? Et comment faire pour que le dimanche et le lundi soient plus doux ? Et si on les voyait différemment ?

D’où nous vient cette croyance ? Le lundi a-t-il quelque chose de différent par rapport aux autres jours ? Il est identique aux autres, je pense, mais on le voit comme un jour plus difficile parce que c’est le premier.

Comme un premier pas pour se lancer. C’est toujours difficile de se jeter à l’eau. La déprime se fait ressentir vers la fin d’après-midi du dimanche et ne nous quitte pas jusqu’à ce que la journée du lundi se termine. C’est bien long comme déprime juste pour un ou deux jours qu’on n’aime pas.

On traîne le dimanche en ruminant ce qui nous attend le lundi : « J’ai tout ce boulot qui m’attend demain », « je n’ai pas envie d’y aller » ou encore « s’il pouvait y avoir un évènement qui m’empêche de me lever ! »

Et cela touche tout le monde à tout âge. En effet, voici quelques exemples qui vont vous parler :

– lorsque l’on est adolescent, on déteste le lundi car cela signale la reprise de l’école le lendemain et surtout ça sonne qu’à la première heure, on commence par un cours de math ! C’est souvent ce qui se passe, ce fameux professeur de math qui donne cours du premier jour d’école au dernier même si les examens sont finis !

– en étant plus âgé, et toujours étudiant, le dimanche est le jour du trajet pour retourner dans la ville dans laquelle on fait ses études. Du temps perdu où il ne se passe rien. On retrouve son appartement vide.

– en étant adulte, le lundi est la reprise du boulot avec la pression qui va bien. Le week-end est fini, on ne traîne plus au lit, on se lève tôt et on travaille d’arrache-pied pour satisfaire la direction.

Pourquoi ce fichu lundi ?

Le lundi étant le premier de la semaine, on s’accorde à vouloir le supprimer. Ce serait une bonne astuce mais le mardi ne deviendrait-il pas un lundi caché ? Le premier est toujours le plus difficile. Mais pourquoi ça ? Tout simplement parce que l’on va vers l’inconnu. On ne sait pas ce qui va se passer le reste de la semaine.

Pensez-y un moment, à toutes vos premières fois, n’était-ce pas des moments de doutes ? Des moments importants qui déterminaient la suite de quelque chose ?

Voici quelques exemples de première fois que je vous invite à revivre :

  • Premier jour d’école
  • Premier baiser
  • visite chez le dentiste
  • examen oral
  • jour de travail
  • Premier enfant
  • Premier pas vers un changement de vie

Est-ce qu’avant de les faire vous avez eu peur ? Aviez-vous envie d’y aller ? Je parie que pour certaines premières fois vous étiez pris de peur et vous vous demandiez comment ça allait se passer, qu’est-ce qui allait arriver ? Et ce lundi qui revient chaque semaine, ne ressentez-vous pas un peu la même chose ? Pourtant, vous savez que tout va bien se passer, il est comme tous les autres.

Le lundi est souvent une journée chargée au travail. Les réunions importantes ont lieues, les décisions importantes sont communiquées et les évènements importants sont à faire pour hier ! Bref, le lundi est souvent la journée la plus chargée en termes de travail. Si bien que vous courrez pour en faire le plus possible pour satisfaire vos chefs. Vous savez aussi qu’une fois fini, vous serez tranquille.

Le lundi annonce la reprise de la semaine de travail. Eh oui, vous revoilà pour 5 jours à travailler. On recommence à zéro. Peut-être faites-vous un travail qui ne vous convient plus ? Peut-être le considérez-vous comme mal payé ? Vous faites peut-être quelque chose qui ne correspond plus à vos valeurs. Évidemment, comment voulez-vous être motivé à faire quelque chose qui ne vous plaît pas ? Forcément, vous n’en avez pas envie et le lundi devient un calvaire.

Imaginez un lundi pendant lequel vous êtes en congé, est-il si pénible ? Non, parce que vous êtes en congé, vous faites ce qui vous plaît et vous n’avez pas d’horloge à suivre ! Vous l’aurez compris, tout dépend de votre vision des choses. Si vous devez travailler, vous voyez le lundi comme le glaive qui tombe alors que si vous êtes en vacances, peu importe le jour.

Comment vivre ces 2 jours de façon plus agréable ?

  • regarder un film de comédie
  • Jouer entre amis ou en famille à un jeu de société
  • S’imaginer être un autre jour « normal »
  • Faire une To Do list le vendredi

Le dimanche soir, je vous propose de regarder un film de comédie en mangeant du popcorn, par exemple. Le fait d’avoir ce rituel vous permet d’attendre ce moment avec impatience et d’entrer dans un état dans lequel vous vous dites « super, on va regarder un film qui va nous faire rire ».

Un petit conseil, néanmoins, prévoyez quelques films d’avance afin d’éviter la question : « qu’est-ce qu’on regarde ? » et de ne pas savoir quoi répondre, ça peut durer un moment le temps de trouver un film qui plaise à tous.

Une autre activité qui peut devenir un rituel le dimanche soir est de jouer à des jeux de société. En famille, à deux ou entre amis, prévoyez de jouer à des jeux de plateau. Qu’ils soient simple et ludique comme le pictionnary ou plus élaboré comme donjons et dragons, vous passerez de toute façon un bon moment. Prévoyez ce que vous préférez et variez les plaisir. J’ai pu passer d’excellents moments en famille en jouant au backgammon.

Vous pouvez, également, lire un livre le soir. Ce peut être un roman, un essai, un livre technique voire même aller lire notre article sur l’importance capitale de la lecture dans votre vie !

Que faites-vous les autres jours de la semaine ? Faites pareil le dimanche ! Tout simplement. Et si on s’imaginait être un samedi soir au lieu d’un dimanche, est-ce que ça changerait quelque chose ? Imaginez que votre lundi qui arrive est votre mardi. Ne voyez-vous pas un démarrage plus léger ? Moi, je me dis que le lundi est un mardi, ce qui fait que mes tâches de la semaine sont déjà programmées et j’ai juste à faire 2 choses de la liste.

Mais comment ai-je pu établir ma liste de choses à faire si le lundi n’a pas eu lieu ? C’est très simple, je l’ai établi la fin de semaine dernière. J’agis de cette façon depuis de nombreuses années. Ainsi quand j’arrive le lundi, tout est déjà prêt.

Évidemment, cela nécessite que mon vendredi, généralement notre jour préféré où la détente se ressent au travail, se termine par la création d’une liste de choses à faire pour la semaine qui arrive.

Il m’arrive d’avancer dans mon travail (légèrement) pour que la semaine qui suit soit plus douce, j’ai commencé une tâche et je la termine la semaine suivante. Mon lundi n’est donc pas un jour horrible mais une continuité de ce que j’ai établi précédemment.

Ceci se passerait sans encombre si je n’avais pas mes collègues. Ils ont le chic pour toujours tenter de me déprimer.

N’avez-vous jamais eu cette réponse à la question : « Comment tu vas ? ». Réponse : « Ben comme un lundi ! ». Dans ce cas, je réponds : « Ben tu vois, le lundi matin est fini, ça y est, on avance ». Il faut dédramatiser et surtout ne pas se laisser influencer par les autre, ne tomber pas dans cette déprime si facile. Ce n’est pas la mer à boire.

Mes astuces pour démarrer la semaine en douceur

Voilà mon astuce du lundi : penser qu’on est mardi !

Pour le dimanche soir, mon astuce est de me dire que la soirée sera de la détente et que je vais faire ce que je veux. Généralement, ça veut dire ne pas faire à manger mais commander une pizza, regarder un super film soit une comédie soit un film passionnant qui raconte une jolie histoire.

J’évite les films d’horreur ou les films qui font trop gamberger. Vous l’aurez compris, le but est donc de dédramatiser ces 2 jours de la semaine et de les modifier pour qu’ils soient agréable.

Toute astuce est bonne. Je vous propose un exercice : quand vous serez mercredi, imaginez que vous êtes dimanche, comment vous sentez-vous ? Que ressentez-vous ? Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Puis, reprenez contact avec la réalité : vous êtes mercredi. Comment vous sentez-vous ce jour-là ? Posez-vous la question pour tous les jours de la semaine et tentez de ressentir ce même état d’esprit pour le dimanche et le lundi. Si j’apprécie le jeudi je vais tenter de rentrer dans ce même état d’esprit le dimanche et ainsi de suite.

Quand vous êtes en congé, vous arrive-t-il de ne pas vous souvenir à quel jour de la semaine vous vous situez ? Faites pareil lorsque vous travaillez ! D’ailleurs, cela n’arrive-t-il jamais de demander à vos collègues : « mais quel jour on est ? ».

Selon la réponse, vous êtes content ou pas. Soit, vous avez gagnez un jour car on est jeudi et vous vous croyiez mercredi et là vous vous sentez pousser des ailes. Soit, vous pensez être vendredi et on est jeudi… Perdu !

Il m’arrive de dire à mes collègues : « waw, cette semaine était super longue, ils ont foutu 3 mercredis et 4 jeudis ! ». Ça fait rire mes collègues. Ma semaine m’a parue longue mais je relativise, ce n’était pas si grave et j’en fais profiter mes collègues.

Leur apporter de la bonne humeur me permet de me sentir bien et je me dis qu’on vient de passer un bon moment. Voilà une autre astuce pour rendre n’importe quel jour de la semaine agréable. Surtout, pendant les pauses, on a tendance à parler boulot, ce qui est une erreur.

Donc, une petite blague fait toujours du bien. J’aime raconter mes malheurs en les transformant en quelque chose de comique à la Florence Foresti, ainsi mes collègues dédramatisent leur situation et on repart joyeux de la pause. Faites de même, les pauses sont faites pour se détendre pas pour se plaindre ou continuer à travailler.

Une autre astuce, si la journée est vraiment pénible, est de barrer les heures qui passent sur un agenda. Ainsi, vous voyez avancer la journée. A la fin de la journée, le plus dur est fait. Également, si vous travaillez avec un calendrier électronique, passez en couleur ce qui est fait. Ainsi, le temps avance et votre travail aussi !

Il est important de se rendre compte du travail qui a été fourni. A la fin de la journée, profitez-en pour vous féliciter pour votre travail.

Boostez-vous avec vos collègues en tournant cette DURE journée comme si vous grimpiez le mont Everest : « Allez on a déjà fait 4352m, il n’en reste plus que… 4500… 3924… 3628… Enfin bref, un certain nombre ! D’ailleurs, vous saviez que le chemin le plus facile est de passer par le col sud depuis le Népal ? ». A votre avis, quelles vont être les réactions de vos collègues ?

Soit, vous avez réussi à les faire rire soit ils sont curieux de ce que vous venez de dire et ils iront vérifier les informations sur internet. Dans tous les cas, vous les avez divertis.

Conclusion

Pour résumer, transformer votre dimanche et votre lundi en un jour qui vous convient mieux et amusez vos collègues pour passer de meilleurs journées même si elles vous paraissent difficiles, relativisez-les.

Il est très important de prendre du recul pour éviter de vous noyez dans un verre d’eau. Le dimanche et le lundi ne sont pas des jours appréciés mais ce n’est pas la fin du monde non plus. Apprenez à les dédramatiser, à les transformer en des jours appréciés et ils le deviendront.

Florence Pauly